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Dans cet Express, ce que pense Daniel Bryan des feux en Amazonie.

Daniel Bryan s’est entretenu avec William Beltran de SuperLuchas à Bogota, en Colombie lors du dernier week-end. Bryan a été interrogé sur les incendies actuels en Amazonie.

Bryan a été interrogé sur l’inquiétude en Amérique du Sud et sur l’impact des incendies en Amazonie sur tous les autres.

«C’est vraiment triste, car apparemment, des centaines de milliers d’Autochtones de la région ont perdu leur maison, et pas seulement parce que… C’est difficile à dire, car je déteste parler de politique, mais ils laissent tout brûler pour qu’ils puissent utilisez les terres pour d’autres choses »

«En tant que personne qui se soucie de l’environnement, toute cette situation me concerne. Et cela ne se limite pas à la question environnementale, il y a aussi le problème de tous les habitants de la forêt amazonienne. Ils sont des centaines de milliers de personnes et ce qu’ils veulent, c’est les déplacer dans les villes. Mais ce n’est pas comme cela que les choses fonctionnent. Vous savez ce que je veux dire, ils y vivent depuis plus longtemps que quiconque s’en souvient, et ils veulent les déplacer dans les villes et s’attendent à ce qu’ils travaillent dans des usines ou quelque chose du genre? C’est une tragédie et j’espère que cela pourra bientôt être contrôlé et que tout le monde comprendra que l’Amazonie est un élément central de l’écosystème. « 

Bryan a également été interrogé sur la faune qui est touchée par les incendies.

«Vous savez, la diversité des espèces dans la forêt amazonienne est plus élevée que partout ailleurs dans le monde et beaucoup de choses pourraient ête perdu, Il y a des espèces qui pourraient disparaître. Et la partie intéressante est que nous ne savons pas quelles espèces sont en corrélation avec d’autres. Nous ne pouvons pas dire: «Ces espèces spécifiques doivent être sauvées». Il y a, par exemple, le royaume des champignons. Il n’existe pas de variété de champignons aussi importante que celle qui existe dans la forêt amazonienne et nous ne savons pas combien d’entre eux sont nécessaires à l’écosystème planétaire, car tout produit un impact. Nous connaissons déjà l’impact de la réduction du nombre d’abeilles et du danger qu’elle représente. Cependant, c’est un scénario dévastateur. « 

Pour rappel, l’Amazonie produit 20% de l’oxygène de la terre, ce qui concerne donc toute la planète. Espérons que tout cela aura une fin heureuse.

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