Dans la série documentaire « Mr. McMahon » diffusée sur Netflix, vous devinerez qu’il a parlé de plusieurs sujets donc plusieurs assez difficiles comme vous le verrez ci-dessous.

Vince McMahon s’est confié sur son enfance difficile. L’ancien président de la WWE a révélé qu’il n’a rencontré son père qu’à l’âge de 12 ans. Avant cette rencontre, il vivait avec un beau-père qui le « tabassait presque tous les jours ».

Vince McMahon nous dit :

« J’ignorais que je m’appelais McMahon avant de rencontrer mon père à 12 ans. Avant ça, j’avais grandi dans un parc à caravanes (trailer-park) avec ma mère et ce certain beau-père violent. Je me faisais tabasser presque tous les jours. On vit avec, jusqu’à ce qu’on s’en sorte. Pendant cette période d’abus et de violence corporelle, je n’ai eu aucune nouvelle de mon père. J’ai vu mon père pour la première fois. Il dégageait une certaine aura. J’ai couru vers lui, les bras ouverts, en espérant un gros câlin. J’ai eu droit à une tape dans le dos, genre : « Salut, gamin. »

Malgré ça, je l’ai tout de suite aimé. On sentait qu’il avait, au fond de lui, ce je-ne-sais-quoi, qui faisait de lui celui que j’attendais. Ou si ça se trouve, je me mentais à moi-même. Mon père et moi n’avons jamais parlé de la raison de son absence pendant toutes ces années formatrices. Même à l’âge adulte, on n’en a jamais parlé.

Je n’avais pas vu beaucoup de catch à la télé avant de rencontrer mon père et je me suis dit :

« Voilà ce qu’il fait. Ces individus charismatiques plus grands que nature, ils ont des problèmes entre eux et pour les résoudre, ils se battent. J’aime ça. »

À l’époque, j’avais une relation étrange avec mon père. On ne jouait pas ensemble. On parlait affaires, même à cet âge-là. C’était notre point commun, à part notre lien de sang. »

Toujours dans le documentaire « Mr. McMahon » sur Netflix, l’ancien chairman de la WWE revient sur son parcours et explique comment il a pris les rênes de la WWE.

Après avoir commencé en tant que commentateur, il est parvenu à racheter la compagnie à son père, ce qui l’a mené à diriger l’entreprise et à en faire la puissance mondiale du catch qu’elle est aujourd’hui.

Vince McMahon nous dit :

« Un jour, je suis avec mon père pour une soirée catch diffusée à la télé. Notre commentateur lui demandait sans cesse plus d’argent. Le show allait commencer et le type menace de se barrer si on le paie pas. Mon père avait ces pièces, il jouait avec dans sa main en réfléchissant. J’ai dit : « Papa, tu vas faire quoi ? » Il me répond : « Va commenter. Tu seras le commentateur. » J’ai commencé à improviser en tant que commentateur.

[…]

J’ai gardé ce boulot de commentateur pour mon père. Peu après, mon père a voulu se retirer des affaires. Il voulait vendre. Il ne pensait pas à moi pour la vente de sa société. À mon arrivée, Gorilla on était l’héritier présomptif, j’ai tout de suite ressenti la tension. Gorilla Monsoon me prend pour un concurrent. Il avait bien raison.

Pour racheter la société de mon père, j’ai proposé un marché. Je te donne tant de dollars maintenant, tant trois mois après, puis le paiement final. Et si je rate un paiement, tu récupères la société et tu gardes l’argent. Ça plaisait à mon père et aux actionnaires car ils se disaient que je n’y arriverais pas. J’ai effectué ce dernier paiement à la surprise générale. Mon père était très surpris.

C’était étrange car quand j’ai acheté la société, la tension était palpable car mon père travaillait pour moi. On n’avait pas la même vision. Ma vision était d’améliorer le produit, de rendre le catch grand public, que ce ne soit plus ce divertissement à la réputation ringarde. Je ne voulais pas faire du « catch », je n’aime pas ce terme. Je voulais aller au-delà de la notion du catch. Je voulais grandir et concurrencer tous les autres promoteurs du pays. »